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Tudor USCC 2014 - 12h de Sebring course

16.03.2014

Chip Ganassi Racing remporte les 12h de Sebring
Au terme des 12 heures de Sebring, c'est la Riley Ford n°2 qui a remporté une intense course et marquée par de nombreux faits de courses dont 5h30 sous régime de neutralisation.

Au départ, Joao Barbosa, sur la Corvett DP n°5, conservait sa pole position alors que Ricky Taylor, sur la Corvette DP du Wayne Taylor Racing prenait le meilleur sur Lucas Luhr  u volant de l'Oreca 03 du Muscle Milk. S'en suivi une luttre entre les 3 hommes durant les 20 premières minutes de course avant que David Cheng, sur une Formula Le Mans, parte en tête et se retrouva immobilisé sur le vibreur après avoir manœuvré pour repartir.

Mais la neutralisation bénigne au départ, elle allait être de longue durée puisque après avoir ravitaillé, la Viper n°24 du Riley Motorsport était presque totalement détruite par un incendie heureusement sans dommage pour le pilote. Profitant d'une meilleure stratégie, l'Oreca 03 du Muscle Milk prenait la tête et se retrouvait même avec une avance d'une vingtaine de secondes mais cette dernière se retrouvait pénalisé à la suite d'un dépassement de la vitesse limite sur la pit-lane, si la sanction n'était pas rédhibitoire pour la victoire, des problèmes de transmission sonnait le glas des espoirs du Muscle Milk Picket Racing plus tard dans la course.

La Ford Rley n°02 prenait donc la tête en fonction des diverses stratégie après un gros accrochage entra la Ferrari n°61 de Matteo Malucelli et la Porsche pilotée par la Danoise Christina Nielsen. Parti dans le mur de pneu au bout de la ligne droite des stands (peut-être sur une casse mécanique), le pilote Italien reprenait la piste dans la foulée mais, au même moment, un peloton de voiture arrivait et si plusieurs pilotes parvenait à l'éviter, ce n'était pas le cas de Christina Nielsen qui heurtait violemment la Ferrari. S'en suivait donc une nouvelle grosse neutralisation, où la BMW n°56 rejoignait son stand avec l'avant droit endommagé sans doute dans l'accrochage.

Peu après, c'est le drapeau rouge que les organisateurs sortaient pour nettoyer la piste, en raison d'un violent crash au début de la ligne droite des stands entre deux LMPC. Si les pilotes étaient indemne, de nombreuses pièces se retrouvait sur la piste, débris qui provoquait la crevaison de Ryan Briscoe justifiant un peu plus ce drapeau rouge.

Après que le leadership est changé au profit de la HPD n°1 devant la Morgan du Oak Racing, la Riley Ford n°02 ayant reculé au troisième rang, un nouveau gros crash avait lieu en raison d'un accrochage entre deux LMPC, Gaston Kearby, parti en tête à queu, reprenait la piste juste devant Alex Tagliani qui ne pouvait l'éviter, ce qui provoquait une nouvelle grosse neutralisation.

La HPD du Extreme Speed Motorsport menait ensuite un long moment et se forgeait une avance de près de 30 secondes avant que Johannes van Overbeek, alors au volant s'accroche avec l'Audi R8 du Paul Miller Racing. Gêné par le soleil, le pilote de la HPD faisant l'intérieur sur une Corvette au freinage du Turn 10 mais ne voyait pas l'Audi qui était devant la GT Américaine et les deux pilotes ne pouvait éviter l'accrochage. Néanmoins, les deux voitures ne furent pas très endommagés et la HPD pouvait rapidement repartir à la huitième place, l'Audi restant un peu plus longuement sur la pit-lane.

La Corvette DP du Action Express Racing n°5 prenait donc la tête de l'épreuve devant la Morgan du Oak Racing. Après un dernier safety car en raison d'une voiture arrêtée sur la piste dans la dernière heure, les neuf premiers concurrents se retrouvaient regroupés pour les 20 dernières minutes, la Ford Riley n°01 du Chip Ganassi Racing ayant pris la tête devant la HPD n°1 et la Corvette n°5 ayant rétrogradé au troisième rang. Au restart, Marino Franchitti profitait de la piste claire devant lui pour se forger une avance de 6 secondes sur Ryan Dalziel alors que Sébastien Bourdais suivait de près la HPD. Mais ce dernier ne pouvait suivre la LMP2 car Ryan Dalziel réalisait alors plusieurs tours très rapides, dont le meilleur tour en course, pour tenter de remonter sur son compatriote. Mais ce rush final était insuffisant et Marino Franchitti franchissait la ligne d'arrivée avec 4 secondes d'avance sur Ryan Dalziel et près de 9 sur Sébastien Bourdais.

Dans la catégorie LMPC, les nombreux faits de course ont réduit à deux voitures la lutte pour la victoire de la catégorie. Et c'est la Formula Le Mans n°54 du Core Autosport qui remportait finalement la course avec 2,4 secondes d'avance sur la voiture n°09 du RSR Racing.

En GTLM, la catégorie changea de leadership à plusieurs reprises en raisons des différents faits de course dans la catégorie. Et c'est finalement la Porsche n°912 qui s'imposait devant la Viper n°93 et la BMW n°55 (11 secondes d'écart entre les trois voitures) la Ferrari du Krohn Racing terminant à une surprenante quatrième place.

La situation fut similaire en GTD et au restart de la dernière heure, six voitures était encore dans le même tour et se disputaient le podium dont la n°22 pilotée par Leh Keen à ce moment de la course, le coéquipier de Philipp Frommenwiler. Alors troisième au restart, le pilote Américain ne pouvait contenir la voiture sœur dans les derniers tours et passait la ligne d'arrivée au quatrième rang, le pilote Thurgovien bouclant ainsi sa première participation à l'épreuve Floridienne au pied du podium. La victoire de la catégorie revenait à la Porsche n°44 du Magnus Racing devant la Ferrair n°555 du AIM autosport. Quant à Rolf Ineichen, il était lui contraint à l'abandon peu après la mi-course.

Le classement

 
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